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jvousemmerde
9 février 2007

la course de scooter

ruud_klei1


Comme j'aime bien nos amis de Libération, je vais encore mettre un petit article trouvé sur leur site, qui montre bien qu'entre la droite et la gauche la frontière est vraiment très mince...

Par A. D.

LIBERATION.FR : vendredi 9 février 2007

 

Tous égaux devant la police? Ou a-t-on plus de chances de retrouver son scooter volé quand on est le fils d’une personnalité? Selon une information du Parisien, le fils du couple Hollande-Royal, Thomas Hollande, s’est lui aussi fait dérober son scooter en 2003. Et comme dans l’affaire Sarkozy, les grands moyens avaient été déployés: la section criminelle de la deuxième division de la Police Judiciare, qui enquête normalement sur des meurtres ou des braquages de banques s'est saisie de l'affaire et a fait pratiquer des tests ADN.

 

Le vol remonte au 11 novembre 2003. Thomas Hollande sort de l’appartement d’un de ses amis à Paris, vers 20H30, lorsqu’une bande d’une dizaine de jeunes lui tombe dessus. Il se fait alors agresser et voler son scooter. Il va alors porter plainte au commissariat du XIe arrondissement avec son père et est tout de suite aiguillé vers la police judiciaire. On lui présente rapidement un panel  d’une douzaine de photos. Et Thomas Hollande croit reconnaître un des voleurs. La police va perquisitionner chez un certain M.D. et trouve une roue de scooter et des clefs ressemblant étrangement à celle de Hollande fils. Des test ADN sont alors pratiqués. A la différence de Thomas Hollande, le fils Sarkozy, lui, n'avait pas été agressé. Son scooter avait disparu en bas de chez lui.

 

Dans le cadre de l’enquête, on fait venir des suspects derrière une glace sans tain. Thomas Hollande ne reconnaissant pas formellement son voleur, l’affaire n’aboutira pas. Contrairement au fils Sarkozy, Thomas Hollande-Royal ne retrouvera jamais son scooter.

 

Dans l’affaire Sarkozy, Ségolène Royal et François Hollande s’était montré particulièrement discrets. Contrairement au député PS du Val d’Oise, Jean-Pierre Blazy qui était furibond et pestait contre le ministre de l’intérieur. «L’Etat n’est pas au service de la famille Sarkozy» avait-il déclaré.

 

Un commissaire questionné par Le Parisien précise que «pour n’importe quelle personnalité, des moyens importants sont mis en oeuvre» ajoutant que « le traitement de faveur n'est pas réservé aux politiques, il y a aussi les chanteurs, les acteurs et les chefs des grandes entreprises».

L'article de libé

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